Notre tristesse à tous au départ d’Ophélie (1992-1993)

Ophélie à 13 ans

Oui Ophélie, tu vieillissais et tu te mêlais de moins en moins à l’atmosphère souvent agitée qui régnait dans notre famille. Grégoire avait huit ans, Alice sept ans, Annabelle cinq ans. Tu dormais beaucoup, parfois même nous te laissions partager pour la sieste le lit de Guillaume, qui venait de fêter ses deux ans et dont tu étais la mascotte !

Puis, un jour du printemps 93, nous t’avons cherchée. Tu ne venais pas manger ta pâtée et tu ne dormais dans aucun lit, aucun recoin de la maison. Nous t’avons cherchée longtemps, appelée dans toutes les pièces… en vain.

Je me doutais que quelque chose de triste allait arriver car je savais qu’un chat malade se cache. C’est Grégoire qui a fini par te trouver dans notre « cachette à bijoux » sous le plancher de la cuisine. Hélas … tu nous avais presque déjà quittés.

Je m’en suis voulue de ne pas voir que tu allais mal. Conduite chez le vétérinaire, tu étais mourante, ayant bien du mal à respirer. Guillaume dormait, heureusement, quand nous t’avons ainsi dénichée de cet endroit quasi inaccessible. Le vétérinaire a parlé d’une pneumonie, peut-être un cancer mais il a surtout dit que 14 ans et demi était la durée normale d’une vie de chat … Aurions-nous pu te sauver en réalisant quelques jours plus tôt que tu allais mal? Pas sûr car ta disparition a été soudaine, la veille tu étais parmi nous.

Après ton départ, nous étions tous très tristes, mais notre douleur était amplifiée par les cris de Guillaume qui t’appelait « Féli Féli » et te cherchait partout. Expliquer la mort à un enfant d’à peine deux ans, je n’en avais pas la force. J’ai parlé de petite étoile rappelée au ciel. Je pense qu’il a compris car il a pleuré et cessé de te chercher.

Notre famille sans toi était amputé d’un de ses membres, et je me sentais incapable de reprendre immédiatement un autre chat. Tu avais partagé trop de souvenirs, une période essentielle de ma vie et de celle des enfants.

Mais les enfants heureusement, ont une faculté naturelle d’oublier, d’aller vers l’avenir. Et quelques mois après ton départ les aînés m’ont demandé d’accueillir un autre chat.

Iphigénie est alors arrivée parmi nous en novembre 1993. Je ne voulais pas de chat noir car tu restais trop présente dans mon coeur.

Il faut en effet connaître les chats noirs pour savoir à quel point leur réputation est injuste et infondée : ce sont des panthères en miniature, mais si douces et si tendres !

Pour en savoir davantage sur les chats noirs.

Je me suis renseignée sur les races de chats les plus compatibles avec les jeunes enfants et dont l’entretien quotidien n’était pas trop compliqué. En effet avec un job plus qu’à plein temps et quatre enfants de neuf à deux ans, je me voyais mal brosser un persan tous le jours…

Je découvris alors les merveilleux chats sacrés de Birmanie qui, depuis fin 1993, ont toujours partagé ma vie.

Pour en savoir davantage sur les chats sacrés de Birmanie.